mercredi 20 février 2013

  Il est assez déroutant de voir ce qui peut se passer autour d'internet & d'observer les utilisateurs de celui-ci changer leurs mentalités ainsi que leurs relations.

  Parlons des réseaux sociaux - ces petites choses qui passent du statut de gadgets à celui d'utilitaires indispensables. Incroyable de voir à quel point ceux-ci peuvent se montrer utile pour garder le contact, le créer, pour s'organiser.



 








Ô combien pratique pour s'informer, suivre l'actualité de ses proches, de ses amis, du monde. Et comme il est facile de suivre l'avancée d'un artiste apprécié, d'un évènement approchant, d'effectuer une veille dans un domaine précis. Mais je m'arrête bien plus facilement sur le côté malsain de ces outils. 

  Je me pose en spectateur et je vois devant moi s'étaler les petits poisons terrifiants. Qui ne s'est jamais surpris à bouder Jeanine parce qu'elle est connectée via facebook et qu'elle ne répond pas en messagerie instantanée ? 


 









Qui n'a jamais stalké le mur / les photos / la friendlist de Martin ? N'a jamais pris mal un unfollow d'une personne connue avant Twitter ? N'a jamais râlé de ne pas avoir de réponse à une mention faites à Marcelo ?

 









Ces outils qui finissent par devenir malsains quand ils sont trop ou mal utilisés, et qui nous font mener des guerres silencieuses, voires parfois des guerres ouvertes. 


  Oui, car - qui n'a jamais été prit à partie au milieu d'un couple qui se sépare, chaque membre de ce précédent couple crachant son venin. Jusqu'ici rien d'anormal, jusqu'à ce que les réseaux sociaux s'en mêlent. Et v'là-t-y pas que je passe par le mur de Jacqueline pour voir avec qui tu sors maintenant que je sais que tu m'as largué pour quelqu'un, et c'est-y pas que je crée de faux profils pour te foutre la misère et faire éclater la vérité. JEAN-LOUIS TU M'AS TROMPE AVEC SHOSANNA. SALOPE ( Je sais ça surprend ).



 Devrions-nous parler des jalousies entrainées par l'ajout de Pierrette dans la friendlist de Sandra, qui rend Marion folle de rage - elle qui était pourtant persuadée qu'elles se détestaient et qui a soudain l'angoisse trop présente de perdre l'attention de son amie au profit de la dites connasse ( quoi, oui, ça surprend toujours et encore ).









  Il y a ce besoin de tout savoir, de tout voir, d'être blessé par les secrets qu'on aurait gardé pour soi jadis-il-fut-un-temps-hier-enfin-tu-vois-quoi. Maintenant n'y a-t-il pas un besoin plus important ? Celui de lâcher prise, de revenir à la réalité, d'utiliser ces dits outils avec parcimonie, et avant tout de se rappeler que - finalement - ce ne sont que des outils qui aide à la vie sociale mais qui ne doivent en aucun cas la remplacer. 

J'espère que cette rédaction de collège vous remue les petits poils d'avant-bras, mais je vous rassure, ça ne m'empêche pas d'être comme tout le monde : une petite stalkeuse en furie, qui pleure quand elle est unfollow, qui rage quand elle perd un fan et qui se frotte les mains comme si la définition d'insanité était de se réjouir de savoir que Paul est en couple avec Molly et de parier sur combien de temps ça tiendra. 













Love Always,

Popee. 


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lundi 18 février 2013







Pour celles qui me suivent depuis un moment, préparez les éléctrochocs - déshonneur sur ma famille, déshonneur sur ma vache. J'ai toujours dit que je ne me prendrais jamais au jeu d'écouter cette artiste si agaçante, si langoureuse. Et voilà que depuis quelques semaines, je me surprend à me prélasser sur le canapé, clope au bec, à chantonner sous la douche, à me mater ses clips en la trouvant belle et douée.

Alors ça y est, j'ai fait ma reconversion, je le dis, je le clame encore timidement - j'aime Lana del Rey. Oui, elle est agaçante, certes, elle fait cette moue dégoutante avec sa bouche légèrement dérangeante. Elle chante comme si le Dieu Prozac la possédait toute entière. Mais en dépassant l'image faites par les médias, j'ai découvert sa douceur, sa force, sa puissance. C'est léger, parfois cristallin, parfois soufflé, parfois rauque. Je me sentirais presque jalouse d'une pareille voix, pas si facile à reprendre finalement.



Peut-être aussi que je me sens proche de ce qu'elle partage. Je sais qu'en ce moment je change, et que je veux me sentir un peu plus femme, sans renier mon côté petite fille pour autant. Le fait de m'identifier m'a aidé à prendre ce virage la concernant ( ça et son clip réalisé par Woodkid - mec si tu passes par là - on peut rêver- je te lèche les doigts de pied bébé ).

J'ai donc bien écouté Born to Die The Paradise Edition, en long, en large et en travers, et il se trouve que, tout me plait. Chaque chanson me touche. C'est assez rare pour moi d'aimer tout d'un album, tout d'un artiste. C'est assez important pour être notifié. Ne soyez donc pas étonnés de trouver du Lana dans mes playlists dorénavant.

Et puis -tout à fait entre nous- si à force de l'écouter je termine avec une cascade de cheveux incroyable, je ne dirais pas non. Si vous n'étiez pas convaincu :





Cascade de cheveux disais-je. Pour ceux et celles qui ne sont pas convaincus, je ne peux que vous conseiller d'essayer. Comme pour les légumes, là, au pire - vous n'aimerez pas. Au mieux, vous dormirez plus léger.


A très vite,

Love Always,
Popee.
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jeudi 14 février 2013

Un premier pas.


J'annonce officiellement l'ouverture de KPMH. Je m'annonce de retour dans le Blog Game. Vous m'avez peut-être connu - et j'ose espérer que si vous êtes ici à me lire c'est que c'est le cas - soit via mon ancien blog (aussi mort que Kennedy peut l'être), soit via Twitter/ Tumblr/ Facebook/ le Festiblog/ un coucou dans la rue.
 
 Ici vous trouverez principalement mes coups de coeurs, mes railleries, parfois des dessins, d'autres fois des photos, des condensés de Week-ends, des avis sur des expos, des films ou des bouquins. Vous trouverez des résumés de salons, de festivals, et des articles plus personnels, des extraits de ce qu'on trouverait dans un journal intime. En somme, vous lirez ma vie.

Il reste encore beaucoup à faire au niveau du design, des liens, des onglets. Mais ça viendra petit à petit. J'avais envie d'écrire vite et de me lancer tant que l'envie est là.

Je me réserve le droit de vous infliger des visiteurs surprises, ou récurents. 

A très vite,

Love always,
Popee.
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